lundi 6 janvier 2014

Concevoir : Recette "Bonne Année 2014"


Voici la petite recette que je vous propose pour cette année qui commence :

  1. Prenez quelques fous rires en famille, ajoutez y de bons moments entre amis et une pincée de bonne humeur, mélangez le tout et réservez dans un grand saladier "vie privée".
  2. Munissez vous d'un calendrier 2014, positionnez sur celui-ci vos grandes étapes professionnelles.
    Puis collectez les sujets qui vous font vibrer et les domaines dans lesquels vous prendrez le plus de plaisir à travailler.
    Ajoutez le tout dans un bol "vie professionnelle" avec quelques pincées de "bon vivre aux travail" et "échanges sympas entre collègues"
  3. Récupérer un stock de "Santé", et quelques moments sportifs... 
  4. Il ne vous reste qu'à préparer les décoctions avec les proportions qui vous conviennent pour profiter de 2014
MEILLEURS VŒUX A VOUS ET AUX PERSONNES QUI VOUS SONT CHÈRES !

mardi 17 décembre 2013

Concevoir : La transformation numérique...

Je profite de ce bel EDITO de @cxpoeilexpert où Claire LEROY aborde le sujet de l'indispensable transformation numérique des entreprises pour reprendre la plume.

Par le biais des nouvelles technologies que sont notamment le cloud, le big data et les applications mobiles, Claire LEROY explique le changement de paradigme qui s'opère dans nos entreprises.

En effet, les différents services qui composent nos organisations ont désormais les yeux rivés sur leurs propres clients et tentent de répondre aux mieux à leur attente en se projetant à leur place :

  • La DSI doit traiter de la tendance BYOD (Bring Your Own Device) et permettre une grande mobilité à ses collaborateurs tout en maîtrisant la sécurité du Système d'Information. 
  • Le Marketing, lui, s'outille pour identifier au mieux les pratiques de ses clients. La "Customer Experience" permet d'analyser les actes clients au sein des différents canaux de vente pour en déterminer des pistes d'optimisations possibles. Combiné aux technologies de traitement des données (Data Mining, Analyse de sentiment, Data vizualisation, ...), l'analyse des comportements clients permet de fournir aux équipes Marketing des tableaux de bords détaillés sur les taux de conversions et les raisons d'abandon. 
  • Les équipes R&D repensent leur façon de travailler. Tout en adoptant majoritairement l'agilité, elle se tourne vers l'utilisateur final, en se focalisant sur la conception et mise à disposition rapide d'un produit minimal à Forte Valeur Ajoutée pour le client (Minimum Valuable Product). Pour cela, on part de ce que l'on nomme la "user experience", ou plus simplement, quels sont les cas d'usages de mes utilisateurs et, parmi ceux-ci, lesquels sont les plus porteurs de valeurs.
    Dans le même temps, le courant de pensée DevOps prolonge les méthodes Agile des équipes de développement vers ceux de l'exploitation, avec comme letmotiv, de fournir régulièrement en production de nouvelles versions d’applications, qui suivent au plus près l’évolution des besoins du métier et de l'organisation.

En parallèle de la modification de la façon de penser de l'entreprise, se développe la changement de la manière de faire. Les technologies tel que la Réalité Augmenté, la Géolocalisation et la multiplication des objets connectés ouvrent de nouvelles voies au commerce. Les séquences des films d'anticipation de ces dernières années sont aujourd'hui bien réelles, et le jour où vous serez guidés par vos lunettes connectées, au sein des rayons de votre supermarché, pour acheter le bien que vous avez préalablement mis en situation, en réalité augmentée, dans votre salon n'est plus si loin...

D'une manière générale, l'ensemble des réflexions, autour de cette digitalisation des usages, est tourné vers la conception et la mise à disposition de nouveaux services aux clients et prospects.
On ne pense plus Produit mais Service !


Dans le prolongement de ces mutations, c'est tout le modèle managérial qui est revisité par le courant de "libéralisation" des entreprises : remise à plat des organisations, partage égalitaire de valeurs, suppression des signes de pouvoir, ... 

En 2014, un seul slogan : "Move 2 Digital !"




jeudi 27 juin 2013

Services : Vers un nouveau modèle économique

Source : http://www.ey.com/FR/fr/Services/Advisory/La-Revolution-des-Services---Vers-un-nouveau-modele-economique

Dans une étude intitulée “La révolution des services”, réalisée auprès de 500 dirigeants dans le monde, le cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young met en exergue que le lancement de nouveaux services est en constante augmentation, dans des entreprises de toutes tailles, et notamment via l’arrivée d’acteurs industriels sur ce type d’activités. Ce renouveau du monde des services impose une transformation des modèles économiques et opérationnels, se traduisant, dans les faits, par une approche renouvelée de l’innovation et du financement, et l’adoption de modes de distribution différents.

Des secteurs porteurs de nouveaux services

Cette étude porte attention aux secteurs pour lesquels la révolution des services s’observe avec une dynamique particulière. Elle met en valeurs quelques-unes des stratégies observées chez les différents acteurs étudiés : proposition de de modèles économiques innovants sur les marchés en création, nouvelle manière de penser les modèles de communication ou de distribution, projets d’innovations issus principalement de l’exploitation des développements à haute intensité technologique (voire de rupture).
On peut noter que les mondes de l’industrie et des services se rapprochent à travers une logique d’enrichissement mutuel et que les frontières entre ces deux mondes est de plus en plus poreuses. Le secteur public n’est pas en reste avec une accélération de l’e-Administration, une forte appétence pour l’e-Santé et une digitalisation des villes. Grâce aux progrès technologiques, l’environnement, les territoires et les objets peuvent être reliés aux informations et aux services en temps réels.
Que l’on parle de services en évolution ou en révolution, ces transformations sont impulsées principalement par les nouvelles solutions issues des secteurs de l’informatique et des télécoms.
Vers un nouveau modèle économique
L’innovation dans les services s’exprime tout au long de la chaîne de valeur. Elle porte indifféremment sur la nature du service (“smart grids”), sur ses modalités de production (externalisation, cloud computing), ou sur son modèle de distribution (m-commerce, fidélisation “miles”). Par ailleurs, le client apparaît comme un co-producteur, car cette innovation des services est pilotée par l’usage qu’en fait ce dernier.
Pour 76% des entreprises interrogées, le financement de cette innovation doit passer par de nouveaux partenariats et par de nouveaux modes de facturation (pour 68%) de type facturation à l’usage.
Le nouveau modèle de distribution des services doit prendre en compte l’évolution constante des modes de consommation. Il doit s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de la qualité, que ce soit par le biais de service sur mesure, service en temps réel ou service responsable.



Ainsi, si l’innovation dans le service n’est pas nécessairement onéreuse, en termes d’investissement nécessaire, elle est bien présente et créatrice de valeur, car elle doit incessamment s’adapter aux attentes des clients et explorer de nouveaux axes. De plus, l’innovateur ne sera pas nécessairement l’inventeur du service, mais peut-être celui qui saura le déployer le plus rapidement et efficacement.

Il faut donc sans cesse fabriquer et inventer du service, l’industrialiser, proposer de nouveau modes de facturation, améliorer en continu la qualité, tout cela en interaction directe avec le client.

mercredi 6 février 2013

La compétitivité est le fruit de la maturité numérique

Les mots clés que l'on peut extraire du texte ci-dessous sont les facteurs actuels de succès : bonnes pratiques, innovation, veille, implication, motivation, talents, appui de la direction, volonté d'innovation de la direction, normes et méthodes. Si je résume en une phrase ce qui suit : 

Sachez Manager l'innovation et vous multiplierez par 2 votre probabilité de devancer vos concurrents !

Source : édito réalisé par Claire Leroy (Chief Editor Groupe CXP) intitulé "Et si la compétitivité était surtout une question de maturité ?" lui même basé sur les résultats d'une étude récente publiée par l'INSEAD.

Ce ne sont pas les nouvelles technologies en elles-mêmes qui font progresser les entreprises, mais le (bon) usage qu'elles en font et leur volonté d'en tirer le meilleur profit.
[...]
Les entreprises les plus frileuses, les plus recroquevillées sur leurs habitudes, les plus hostiles au changement ne seront jamais plus, dans le monde qui est le nôtre aujourd'hui, les plus compétitives.
[...]
Si investir est une condition nécessaire pour se développer et aller de l'avant, cette condition s'avère cependant insuffisante. Semer est une chose, savoir cultiver et récolter en sont une autre.
[...]
l'INSEAD eLab, a identifié quatre facteurs clés de succès :
  • La mobilisation des entreprises autour des investissements technologiques et des décisions de l'équipe de direction. Autrement dit, si les projets liés aux nouvelles technologies ne sont pas fortement soutenus par la direction générale, le succès risque fort de ne pas être au rendez-vous.
  • L'existence en interne de talents spécialisés dans les nouvelles technologies. Or l'un des défis pour le DSI sera de se pourvoir en compétences cloud (plutôt rares), mobilité et outils collaboratifs.
  • Un management attentif aux évolutions du marché et qui comprend les enjeux liés aux nouvelles technologiques : les apports du cloud, des applications mobiles, le bénéfices des systèmes collaboratifs et médias sociaux.
  • Enfin, la mise en place d'une plateforme numérique mature : il s'agit, précise l'INSEAD, du stade "où les technologies, les processus de gestion et les données de l'entreprise sont fortement normalisés, partagés et intégrés". C'est de loin l'atout le plus important, puisque c'est cette "maturité numérique" qui conditionne l'impact sur la compétitivité des investissements dans les nouvelles technologie.
[...]
Les entreprises "immatures" auront beau investir massivement dans ces technologies, elles ne parviendront pas à améliorer leur compétitivité par rapport à d'autres entreprises, qui auront peut-être moins investi mais qui possèdent ces atouts et notamment la capacité à intégrer les nouveautés.

mercredi 28 novembre 2012

Optimiser : Créer une filière PHP professionnalisée

The first Zend Partner Summit -Europe just finished...

Excusez moi je viens de passer une journée en VO...
> Brefs retours sur le 1er rendez-vous partenaires Zend pour l'Europe

Tout d'abord, je tiens à recontextualiser la suite de ce billet : mon niveau de "Zend" est plutôt faible.
En effet, j'ai une expertise plus importante en JEE et surtout pour moi, il y a 2 mois :
  • Zend était surtout synonyme de grand contributeur pour PHP
  • l'offre produit de Zend se limitait à Zend Framework 1 et ne signifiait pas un composant particulièrement novateur pour nos développements (Symfony, CakePHP étant maîtrisés par nos CDS au même titre que Zend)
  • il n'y avait pas de véritable offre "industrielle" pour PHP
Alors que l'éco-système qui a été présenté aujourd'hui va assez loin :
  • un framework repensé ouvert, "facilitateur" des développements et orienté cloud et mobile
  • un serveur offrant des services professionnels : clustering, monitoring, déploiement et innovants : code tracing, autoscaling capcity
  • un studio de développement avancé : support PHP 5.4, support Git et GitHub, cloud, ...
En clair l'offre de Zend permet aux entreprises de posséder une filière PHP à un niveau de services sensiblement équivalent à ce que peut offrir une référence comme IBM Websphere pour la filière JEE (désolé pour les pures aficionados PHP, JEE n'est pas LE mal pour moi !).

Merci en tout cas à toute l'équipe de Zend pour cette journée fort enrichissante !!

Vous voulez vous faire votre propre opinion, regardez la vidéo ci-dessous.
Vous êtes convaincu ? N'hésitez pas à me contacter pour des informations...




lundi 26 novembre 2012

Concevoir : éco-conception et informatique : est-ce compatible ?




En 2010, Facebook possédait 30 000 serveurs et consommait la bagatelle de 100 Millions de KWh par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle électrique de 43 millions de malgaches ! Bien sûr il faut ramener cela à l'échelle des 400 milliards de pages servies chaque mois mais cela représente tout de même une sacrée facture ! En développant un système de compilation PHP (HipHop PHP), Facebook a dégagé une économie annuel de 60.000 tonnes de CO2, soit plus de 8 millions de dollars par an.

La consommation électrique en 2011 de Google s’est élevée à 2 675 898 MWh, soit 1,3% de la consommation mondiale des Datacenters. Le 09 octobre dernier, Google a convié une poignée d’institutions à une réunion sur le thème de « la contribution du numérique à la transition énergétique ». L'idée principale de cette évènement : mettre en avant les actions de la firme pour minimiser son impact environnemental et plus précisément expliciter les démarches décrites sur leur site : http://www.google.com/green/
Selon Google, faire du Green IT n’a pas contribué à augmenter les dépenses, bien au contraire : l’ensemble des mesures mises en œuvre aurait permis de baisser la facture électrique de l’ordre d’un milliard de dollars
Source : http://www.greenit.fr

Malheureusement la consommation n'est pas la seule responsable, il faut aussi regarder du côté de l'"informatique inutile". D'après une étude du Standish Group : 64 % des logiciels déployés ne sont jamais, voire très peu, utilisés. Le côut de ces Obésiciels : plus de 100 000 dollars par an. (Source : http://www.indexel.net/actualites/obesiciels-un-cout-de-plus-de-100-000-dollars-par-an-3692.html)

Si ça vous fait vibrer, résonner et donc raisonner... faites moi signe et contribuer avec moi : ecologiciel.blogspot.com

mercredi 4 juillet 2012

Manager : Les employés d'abord, les clients ensuite (Vineet NAYAR)

Les entreprises ont, depuis de nombreuses années, basé leur mode de management et leur organisation sur l'expression "le client est roi !", souvent au détriment de leur propre force vive : les collaborateurs.
Pourtant, c'est ces mêmes employés qui seront au cœur de la relation avec les clients, ils seront leurs ambassadeurs et devront porter leurs valeurs .


Dans le livre que je me propose de vous présenter, l'auteur se remet en question sur les fondements du management et tente de recentrer le fonctionnement de son entreprise sur "la zone de création de valeur".
Pour cela, il met tout en œuvre pour renforcer les relations de confiance et d'appartenance à l'organisation de ses collaborateurs. Ecoute, transparence, reconnaissance sont quelques uns de ses leitmotifs… Si vous me lisez, vous devez savoir que ces valeurs ne me sont pas indifférentes ;)


Vineet Nayar, a pris en 2005, la direction d'une des plus grosses entreprises de Services Informatiques (SSII) Indiennes, HCL Technologies. Cette dernière, malgré son positionnement de leader, était en déclin.

Vineet présente dans son livre "Les employés d'abord, les clients ensuite - Comment renverser les règles du management", sa réflexion sur les méthodes à mettre en place et le parcours de son entreprise pour reprendre la tête de la compétition…
Ce parcours n'a pas été sans embuches et c'est ce qui fait la force de ce récit, Vineet Nayar ne prétend pas avoir LA méthode mais explique son cheminement de pensée, tout en avertissant qu'il y a eu de grandes réussites mais aussi des échecs.
Au fil de ses expérimentations, il expose les réactions de ces collaborateurs proches et les impacts et répercutions de ses choix sur l'ensemble de l'entreprise.
On retrouve tout au long de cette course à l'excellence, différents profils d'interlocuteurs : les "transformeurs", les âmes perdues et les attentistes qu'il faut tenter de rallier à sa cause, pour, comme Vineet l'écrit dans son introduction, "[…] accélérer pour dépasser les concurrents et disposer ainsi de plus d'espace pour manœuvrer".

Je ne vais pas vous faire un énième résumé de cet ouvrage ou même une critique (toute positive qu'elle serait) car je pense que c'est un livre à lire au moins une fois dans sa vie !

Je veux juste vous donner envie de le lire…
Ensuite, vous viendrez discuter avec moi de votre point de vue au sein des commentaires et je me ferais un plaisir d'échanger sur ce sujet !

Pour ce faire, sans dévoiler de trop ce recueil, je vous propose quelques citations extraites de l'introduction, vont-elles vous pousser à la lecture ?
  • "[…] accélérer pour dépasser les concurrents et disposer ainsi de plus d'espace pour manœuvrer."
  • "Nous avons arrêté de ressasser les vieilles théories de management pour devenir un leader innovateur et réfléchi, […]"
  • "[…] tout projet de transformation requiert de l'innovation à la fois dans ce que l'on fait, le quoi, et dans la manière dont on le fait, le comment."
  • "[…] c'est le comment qui fait la différence, […]"
  • EFCS (Employees First, Customer Second) : "les employés d'abord, les clients ensuite"
  • "[…], dans toute industrie de services, la vraie valeur est créée dans l'interaction des employés et leur clients."
  • "Ainsi, lorsqu'une entreprise fait passer ses employés en premier, c'est en réalité le client qui se retrouve mis en avant et en retire le plus d'avantages, […]"
  • Créer le besoin de changement : "[…] il faut tout particulièrement chercher ce que l'on aime pas dans l'image que l'on voit, plutôt que de se concentrer sur les traits plaisants, [..]"
  • Créer une culture du changement : "Pour transformer une entreprise, les gens doivent se positionner sur une même ligne et travailler ensemble vers un seul et même objectif, […]"
  • Construire une structure du changement
  • Transférer la responsabilité du changement : "Le leadership est fondamental dans une entreprise, […]".  En tant que dirigeant ou manager,  il faut "[…] résister à l'obsession de répondre à chaque question ou de donner une solution à chaque problème.  […], le plus grand impact du concept EFCS est de libérer le pouvoir du plus grand nombre et de diminuer l'emprise d'une minorité, augmentant ainsi chaque jour la vitesse et la qualité de l'innovation et des prises de décision dans cette sphère cruciale - la zone de création de valeur."
  • Renouveler le cycle du changement
  • Votre propre voyage : "Une idée, cependant, est fondamentale à tout voyage de ce genre : renverser les règles du management en faisant passer les employés avant tout."

J'ai dévoré ce livre et je pense le relire très rapidement.

Je n'ai pas pris cela comme une méthodologie, mais plutôt, une aide à la remise en question avec des pistes d'investigation… à lire quoi !